Connaissances primordiales

La sorcellerie est un art particulièrement dangereux, tant pour la victime d'un sortilège que pour l’utilisateur lui même. En effet, parmi les novices, la cause principale de décès est le manque de maîtrise de l'art. Les sortilèges draines l'énergie vitale de l'utilisateur et le manque de maîtrise est fatal, car si il est facile de déclencher le processus, il est plus ardu de l'interrompre.

La magie nécessite plusieurs choses pour opérer. Il faut tout d'abord que le lanceur de sort soit en pleine possession de ses moyens, il ne doit ni être fatigué ni altéré par une substance psychotrope, au risque d'encourir de graves dangers.

Il faut tout d'abord connaître le sortilège à incanter, qui se décline sous la forme d'une litanie ou d'un mot de pouvoir. Il est également possible de lire la formule mais, si les incantations sont difficiles à obtenir du bouche à oreille, les parchemins et anciens grimoires sont quasi-inexistants. Le fait de recopier et même de lire des mots magiques nécessite des connaissances particulières que seul quelques rares sorciers ont acquis.

Ensuite il faut un composant solide pour que l'énergie libéré en prenne la forme. Il peut s’agir d'un peu de sable, de coton ou, pour les plus puissants sort, d'une griffe de dragon ou du sang d'un griffon. Cet ingrédient est primordiale car c'est celui-ci qui maintiendra l'énergie et l'empêchera de s'évaporer dans les aires. Une incantation lancé sans cet élément primordiale n'aura pour effet que de drainer l'énergie de l'utilisateur pour l'envoyer disparaître dans les aires. Chaque sort emploie en réalité des mots ésotériques d'une langue que l'on appel le Savoir et donc l'invocation d'un éclair pourrait se traduire par plusieurs phrases différentes, mais toutes en appellerait à la foudre. Ainsi, utiliser une incantation que l'ont pourrait traduire par « j'en appel à la foudre » tout en tenant dans sa main un bout de bois, se conclura de la même manière que si aucun composant n'était présent : l'énergie s'envolera sans aucun contrôle.

Il existe une autre forme de magie, encore plus rare que la sorcellerie. Il s'agit de la magie divine, oublié de tous. Seul quelques rares druides persécutés la pratique encore se qui explique qu'elle n'est pas rependue. Le principe est globalement le même que pour la magie profane, à cela près qu'il est nécessaire comme seul ingrédient un symbole religieux de la déité priée. Ces objets sont d'une rareté extrême et en détenir un est considéré comme hérétique par le clergé de la justice.

L'avantage de ce type de procédé est que le symbole religieux ne disparaît pas avec l'usage de la magie. De plus, l'énergie employé n'est pas celle du lanceur mais proviens du dieu lui même. Ainsi, en priant régulièrement, un prêtre pourra faire appel à la magie de sa divinité sans s'épuiser. Il est en revanche bien difficile d'obtenir des sorts divers comme les sorcier. Il s'agit le plus souvent de bénédictions ou de guérison en suivant les prières. Suivant le dieu il peut même s'agir de puissances malédictions.

Quoi qu'il en soi, les pratiquants sont aussi rare que cachés et il n'existe aucun culte connu d'un dieu octroyant des pouvoirs à ses adeptes. Le seul qui pourrait être considéré ainsi est un espèce de regroupement de druides chaque années pour vénérer la forêt. Mais bien entendu le lieu de leur réunions sont secrètes pour éviter de se faire tuer par les inquisiteurs.

Globalement, plus personne ne croit en la magie divine et les rares pratiquants ne diront jamais à voix haute qu'ils vénère un dieu oublié, quel qu'il soit, le danger serait trop grand...