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 Légendes de la guerre sanglante

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Fleur tropicale

Fleur tropicale


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Date d'inscription : 03/08/2011
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MessageSujet: Légendes de la guerre sanglante   Légendes de la guerre sanglante Icon_minitimeJeu 20 Oct - 19:44

Il n'y avait peut-être rien, ce n'était la probablement que le fruit de mon imagination fertile. Pourtant je le voyais comme je vois maintenant les années prendre le dessus sur mon corps jadis vigoureux. On était au troisième Hastre de Tore, l'atmosphère pesante était encore alourdit par le climat glaciale et je me tenais droit aux côtés de mon bataillon. Nous savions contre qui nous allions nous battre, mais y étions nous préparés pour autant ? La rumeur de son approche se faisait plus forte à chaque instant, nous sentions la vibration de ses pas, le souffle de son allène fétide. Ce n'est qu'après la bataille que j’eus la certitude que nous n'étions rien en ce monde, rien contre le maître des enfer...

Lorsque le ciel s'obscurcit encore d'avantage, que les nuages furent zébrés d'écarlate, nous fument presque soulagés. Car ce n'était point le seigneur des abysses qui se présenta à nous en premier, c'était sa horde grouillante de fièlons. Leur vue accéléra mon rythme cardiaque, fit battre à nouveau mon cœur qui, l'espace d'une seconde c'était figé. Le silence de plomb fut brisé par les ordres réconfortant, nous savions ce que nous avions à faire. Je m'avançais, suivant la cadence, ignorant au dessus de moi le sifflement des flèches qui déjà harcelaient nos ennemis. Puis la marche se transforma en course et de celle-ci naquit le combat, le choc entre les deux armées.

D'épée et de griffes, la bataille faisait rage et de toute part les pertes commençaient. La lutte contre les démons avait cela de bon qu'elle était rapide, mais également chaotique. Aux antipodes de nos guerres humaines, la stratégie avec eux se remplaçait par une féroce barbarie. Je marchais déjà sur un lit de sang et de tripes lorsque j'enfonçais ma lame dans mon premier adversaire. Son regard se figea, puis il disparu dans un nuage de poussière au goût d'éther, devant moi s'étendait l'étendu immense du champ de bataille, je m'y enfonçais...

Le combat aurait put être égale si leur roi n'avait été la. D'aucun l'appelait le seigneur, d'autres le monstre. Après cette journée, il restera pour moi la mort, car il n'y a aucun adjectif assez fort pour le qualifier, pour décrire ce dont il était capable.

Au moment même où l'ombre de ses ailes immenses s’abattit sur le conflit, nous savions que tout était perdu. Son cri puissant était plus fort que tout ce dont j'ai eu l’occasion d'entendre et, lorsqu'il éclata, distillant son haleine méphitique sur nous, tout se figea. Pendant quelques instant, tous tournèrent leur attention sur le colosse qui venait d'entrer en action, quelques secondes qui furent mortel pour beaucoup. Puis, se fut la débandade, de notre côté comme de l'autre, nous ne pensions plus à nous battre. La mort c'était abattu sur nous tous et fauchait démons comme humains de ses griffes acérés.

Tout semblait perdu pour nous, ceux qui n'étaient déjà mort étaient destiner à le devenir, lorsqu'il arriva. Je me souviendrais toujours de ce moment où, m'affalant au sol dans ma fuite, je relevais la tête sur l'homme qui me sauva la vie, qui nous sauva tous... Dans sa robe d'un blanc de nacre, il avançait avec la grâce d'un faucon dans la direction dont tous les soldats venaient. Il était seul face à ce que tous craignaient. Pourtant il n'était nullement intimidé et de sa lance d'argent et d'or pourfanda son adversaire de part en part, qui disparu dans une gerbe de poussière.

C'est comme cela que commença le règne d'Auguste, le premier Juge du culte car nous savions tous que si il y avait encore un dieu sur terre, il ne pouvait s’agir que de celui qui s'était incarné dans cette homme, celui qui sauva Shallya...

Bardoc, sergent des armées nées de l'alliance seigneuriale
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